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Marathon du Cognac – Jarnac (16) – 2006

Compte-rendu

 

L’histoire du marathon du Cognac, à Jarnac

 

Mercredi, Jeudi…

Nous profitons de ce week-end prolonger pour faire étape à Périgueux. Je réalise la dernière séance de mon plan 607 du site Athlète Endurance. Un petit coucou à tous les membres du forum qui se relaient tous les jours pour nous soutenir et nous apporter des conseils judicieux.

Vendredi…

Nous prenons la route cap au Nord vers Jarnac. Arrivés dans la ville nous sortons de la voiture, diable quel temps, un vent d’Est bien froid, tout ce dont j’ai horreur en bon breton que je suis ;-). Ca ne va pas être triste demain en short 🙁

Nous avons réservé un gite « Les Hauts de Charente » près du centre de la ville. Un accueil chaleureux de la part du propriétaire de cette belle bâtisse du XIX. Cette solution nous permettra de faire la grâce matinée 😉  

 

Les Hauts de Charente

 

17H30, nous partons chercher nos dossards au « village » à l’Hotel Renard le long des quais, déjà pas mal de monde dans les rues. J’ai le numéro 44, comme mon département de Loire Atlantique, est-ce un signe ? Je franchis la ligne d’arrivée si si je ne rêve pas elle est là … je frisonne d’avance, mais demain qu’en sera t’il 😉 Cela dit l’étroitesse de la ligne du départ le long du quai de l’Orangerie m’inquiète un peu pour le lendemain.
Nous profitons alors du temps libre pour faire le tour du village, je repère le 42 et 41ème kilomètre, nous prenons quelques photos. Nous rentrons au gîte déposer nos affaires.

Jarnac

20h00 nous partons à la Pasta Party. Il nous est proposé un apéritif local : cognac schweppes, pas mauvais du tout, on ne sent pas du tout le cognac, enfin le jour même (vos verrez la suite ;-)). Au menu du repas…. taboulé, carottes, pâtes, fromage, gâteau de riz et une petite bouteille de rouge de Cognac (bon d’accord deux bouteilles…), nous ne sommes pas des sauvages tout de même 😉 Nous passerons une bonne soirée en compagnie des beau-parents, d’un couple d’amis de Périgueux qui courent aussi le marathon et de nos voisins de table venus du Sud. Je tiens la super forme… j’en profite pour faire quelques pas de danse avec ma fille et mon épouse. Et devinez de quoi nous avons parlé avec nos voisins de table …

23h00 nous rentrons au gîte. Je prépare mes affaires : les chaussures, le dossard, le maillot du CAC l’Athlétique Club de Carquefou. Un petit coucou aux membres de ce club que je viens de rejoindre cette année et qui chaque jeudi soir me poussent un peu plus dans une ambiance des plus chaleureuses. Vous le verrez plus loin mais je suis persuadé que leur absence m’a vraiment fait défaut…

Samedi…

07h30, il est l’heure de se lever. Je n’ai quand même pas très bien dormi :-(, pourtant pas de stress palpable à quelques minutes du départ. Petit déjeuner standard : café, pain… je remonte dans ma chambre, m’habille, remplis mon camelback et prends mon sac, je suis prèt pour le départ.

08h30, nous sortons, il fait toujours aussi froid, je prends l’anorak de ma femme, et nous partons en direction des quais. Nous n’aurons pas à attendre trop longtemps avant le départ.

Le Départ de la course est prévue pour 09H00, quai de l’Orangerie. Il y a du monde mais sans plus, quelques minutes d’échauffement, nous pouvons sans problème nous placer au 1er rang sur la ligne de départ, nous ne serons pas embêter pour doubler. Nombreux sont les coureurs déguisés (Diable, Jésus portant sa croix, bagnards…) L’ambiance est des plus chaleureuses.

Le départ est lancé, c’est parti… nous prenons la direction de Guitres, 5km vont nous permettre de prendre l’allure de croisière. Je me sens bien, je n’ai pas l’impression de forcer. Au bout de quelques minutes je me rends compte que je tourne non pas à 4’30 mais à moins de 4’15 ». Vais-je battre mon record qui est 3h30 et qui date du siècle dernier à la Rochelle. Pour ce marathon, je me suis fixé un objectif de 3H15. Nous verrons bien si je vais tenir 😉

Au bout de quelques km, un parisien vient me tenir compagnie, nous prenons le à moins de 4’15 ».

Premier ravitaillement, je ne m’arrête pas. J’ai opté pour le camelback, en effet je n’arrive pas à boire au verre en courant.
La première difficulté apparaît km 6 , Haut de Chassors, mais ca passe très bien, nous passons devant l’église et poursuivons notre chemin en direction de Julienne. J’essaie de profiter du panorama.

Puis vient la deuxième difficulté : une première côte Haut du Golf qui se poursuit par un plat avant d’attaquer une deuxième côte celle de Garde Epée. Kristof avait raison ce n’est pas un parcours pour faire un temps. Mais je sais que je pourrais accélérer dans la descente jusqu’à Brice (casser aurait dit ma fille). Le moral est bon les 13 km sont bouclés avant l’heure. Je n’ai même pas besoin d’accélérer 😉

Nous remontons vers la Maurie, la borne du 15ème km apparaît, je regarde ma montre 1h03 non ce n’est pas possible 1′ de plus que les 15 km des Foulées du Tram. Je ne prends pas encore conscience que je suis en train de me griller. C’est l’euphorie, je sais que maintenant nous avons une dizaine de km relativement plat.

Nous arrivons a Bourg, une petite côte au niveau du cimetière. il faut maintenir l’allure, pas de problème. J’attends avec impatience le top des 2 heures de course… nous passons par une tonnellerie celle de Sansaud avec les tambours du Bronx locaux, on s’y croit.
Ça y est les 2 heures de courses ont sonné et la borne du 27ème km apparaît, le rythme a baissé mais je suis toujours au dessus de mes prévisions.

La grosse difficulté du parcours sur le papier dresse alors son nez : l’ascension vers Sergonzac. J’ai beau attendre rien , certes ça monte mais sans plus. Par contre la descente nous attend bien, comme dit ma fille « vas-y papa a fond la gamelle »…

Nous passons la borne des 30 km, en 2h15 je suis dans les temps, il me reste une 1h00 pour les 12 derniers, ça devrait le faire.

A La Nérolle je sais que quelques 5-6 km de plat nous attendent, cela fait du bien, j’essaie de garder mon allure de 4’30. Et zut mon Forerunner décroche. Très rapidement je me rends compte qu’il y a pas que le Forerunner qui a un problème, mais cuisses se font lourdes. L’allure a chuté à 5′. Je commence à me faire doubler alors que j’étais vers la 25ème position. La première féminine finit par me doubler.

Nous passons Veillard, avant de monter la côte de Bourg à nouveau. Puis nous repartons en descente avant d’attaquer la dernière ascension 3 long km en direction de La Gibaudière. Que c’est dur. Je maintiens difficilement les 5′ au km. Le plaisir de courir disparaît, pour laisser place à une certaine lassitude…

C’est le top des 3h00 mais la borne des 39km n’arrive pas, elle viendra un peu plus loin. Vais-je boucler les 3 derniers en moins de 15′. J’en doute, les jambes sont de plus en plus lourdes. Je sais qu’il ne reste 1km de descente suivi par 1 km de plat.

Dernier chais à traverser Royer à Jarnac, je fonce mais je n’avance pas plus vite 🙁 je me traîne, je « limiterai » la casse en finissant ces 3,5km en 19″.

Et voila je franchis la ligne en 3h19, certes c’est bien 10′ de moins que mon meilleur temps, 45eme au général sur 384 à l’arrivée (10ème sénior). Mais je reste tout de même sur un goût d’inachevé, ou plutôt avec l’idée que j’ai vraiment géré ma course comme un débutant.

La moral de l’histoire rien ne sert de courir… je crois qu’il m’a manqué les collègues du CAC pour me forcer à tourner en 4’30 » comme cela avait été le cas au Foulées du Tram. Le point positif c’est que la marge de progression est encore présente.

Concernant la course en elle-même je la conseille, une très bonne organisation, un parcours sympathique avec de beaux paysages, seul 2km de chemin.

 

Galerie

 

  • D’autres photos à consulter du côté de la galerie

 

Résultats

 

Ville : Jarnac
Département : Charente
Lien : http://www.marathonducognac.net/
Date : 04/11/2006
Distance : 42,195 km
Dénivelé : D+ ??? m
Nom : Hervé
Temps : 03:19:06
Classement : 45 / 384
Vitesse : 12,71 km/h
Allure : 0:04:43
VMA : 72 %
Catégorie : Marathon

 

Parcours

 

  • le parcours (fichier pdf)
  • le profil (fichier pdf)
  • Détail du Forerunner

 

Epilogue

 

Dimanche…

Les jambes seront-elles lourdes ? Et bien oui elles sont lourdes, je ne prévoie qu’une petite sortie jeudi soir pour aller raconter mes aventures au Club.

Avenir…

Rendez-vous pour de nouvelles aventures, plus courtes cette fois avec le cross de Coueron le dimanche 12 Novembre.

dimanche 5 novembre 2006 Posté par à 19:21 | Course à pied | 21 commentaires