Trail des Pays de Monts (85) – 2007
Compte-Rendu
Je me réveille tranquillement ce dimanche matin à 6h30 pour aller faire mon trail à Saint Jean de Monts. Je sais ce n’est pas sérieux compte tenu des résultats de mon IRM, mais que diable nous ne vivons qu’une fois. Après mon mon petit déjeuner : café, yaourt ainsi que des crèpes préparées par ma chérie la veille…je finis de ranger mes affaires et je sors de la maison.Tout va bien, il ne pleut pas, je vais me faire une belle sortie en bord de mer.
Deux heures plus tard, après avoir râté la sortie pour Sainte Pazanne, j’arrive enfin à Saint Jean de Monts, je sors de la voiture, et là les premières gouttes de pluie apparaissent. Je pars récupérer mon dossard avenue de la Plage, je fais la queue (et oui il y a du monde à attendre 🙁 ) quand j’entends devant moi la personne qui demande quel est votre numéro de dossard… oups il fallait regarder son numéro sur un affichage dans le coin de la salle :-(. Une fois trouvé ce satané numéro je repars à nouveau faire la queue et j’obtiens enfin mon sésame avec une écharpe et une crécelle 🙁 .
Je passe alors devant un stand ou café et brioches sont….. à vendre, nous sommes bien loin de l’accueil du Trail de Grand-Brassac.
Je retourne à la voiture finir de me changer, j’opte pour un cuissard long, une veste de vélo et mes chaussures Saucony plus légères que mes Asics Trabuco. La tempête se lève, je sors de la voiture pour rejoindre la ligne du départ….
C’est l’heure mais il n’y a personne, évidemment avec ce qu’il tombe tout le monde se met à l’abri. Nous aurions pû croire que la course était annulée…
A 09h30 contraints et forcés, les bagnards, sous la pluie battante, s’avancent vers la ligne du départ. Et là je vous garantis qu’une fois que le coup de canon a retenti, nous ne sommes pas restés nous compter fleurette.
Le premier km se fera tranquillement, quelques goulots d’étranglement nous font ralentir, mais rien de bien méchant.
Très rapidement, je prends mon allure de croisière autour de 5′ au km, je sais que c’est un peu rapide mais cela me permet de sortir du paquet et de ne pas se marcher sur les pieds.
Nous arrivons sur le remblai :
Je vous assure la photo n’est pas contractuelle 😉 Sur le front de mer, un vent incroyable, le sable se mêle à la pluie et nous fouette le visage. Nous ne pouvons profiter de la vue, le regard bas (bonne idée que d’avoir une casquette), nous fixons les chaussures de celui qui nous précède pour éviter d’être aveuglé par le sable (c’est ça le Marathon des Sables ?). Au 3ème km sur la plage nous avançons péniblement à 10km/h, un grand moment sur près de 4km, ou l’on peut vraiment parler de course nature 😉 .
Un peu de répit sur 2km lorsque nous entrons dans les terres et à nouveau les dunes qui nous exposent au vent.
A mi parcours nous arrivions enfin dans les sous-bois et là c’est 7km de bonheur, un terrain souple, vallonné, avec une ou deux belles dunes : nous pouvons prendre notre pied, enfin en ce qui me concerne c’est le cas 😉 .
Le premier tour sera bouclé en 1h06, un temps somme toute correcte. Nous aurons parcouru 12,5 km au lieu des 13 annoncés. Nous passons devant un ravitaillement, mais je ne m’y arrête pas : il n’y a que de l’eau, pas même un fruit sec ni un ricard 🙁
Pendant ce temps la pluie s’est calmée et je pars donc tout gaillard pour mon 2ème tour.
Et la rebelote, nouvel affrontement sur le front de mer, certes la pluie a disparu mais le vent est encore plus fort que la première fois. Le 15ème km se fait à fond sur une allure de 6’24 » 🙁 , et là je suis seul, contrairement au premier passage ou nous pouvions nous abriter au sein du groupe. Fort heureusement je sais que nous allons nous mettre à l’abri dans quelques km.
Les sous-bois réapparaissent, je me surprend à doubler de nombreux coureurs, c’est vrai que je n’ai pas de mérite dans la mesure ou je tourne sur la base de 5’20 » au km, certes c’est un trail mais c’est près de 30″ en dessous de mon allure marathon. J’en profite pour encourager certains qui semblent déjà bien fatigués.
Quelques spectateurs courageux nous attendent sur la ligne d’arrivée, mais je ne verrais pas Le Luma ni Xav. Le ravitaillement sera également des plus frugales, sont-ce les coureurs du 13 km qui ont tout raflés 😉 . Je pars me changer à la voiture, reviens sur la ligne pour voir Sophie et Sarah, mais elles non plus je ne les croiserai pas. En conclusion ce n’était pas un dimanche à mettre un endurien dehors 😉
Au final, je boucle le parcours en 2h13’32 », 89ème sur 252 arrivés (32ème senior), le premier mettra quand à lui 1h45’58 ».
Aujourd’hui, en ce lundi, c’est pas la super forme, si le trail c’est très bien passé, les douleurs réapparaissent : impression d’instabilité du genou, douleur à la hanche….
Alors est-ce l’augmentation de la charge des derniers jours, le parcours de hier ou les deux qui entraînent ces douleurs ?
D’un côté je me dis que c’est le parcours (tu sais quand tu te lâches dans les belles descentes)…c’est vrai qu’à Grand Brassac ou je n’avais pas pu me lâcher compte-tenu de la météo, je n’avais pas ressenti ces douleurs.
Ou n’est-ce pas tout simplement que je veux garder une lueur d’espoir quant à ma participation pour Belves ?
En conclusion, je pense que j’y verrai peut-être plus clair arès l’IRM de ma hanche demain mardi. Patience donc ca fait déjà 4 mois alors un jour de plus ou de moins 😉
Résultats
Ville : Saint-Jean-de-Monts
Département : Vendée
Lien : http://www.vendee-triathlon-athle.com/
Date : 25/02/2007
Distance : 26 km
Dénivelé : D+ 35 / D- 29 m
Nom : Hervé
Temps : 02:13:32
Classement : 89 / 252
Vitesse : 11,68 km/h
Allure : 0:05:08
VMA : 66 %
Catégorie : Trail court
Parcours
