100km de Sologne – Theillay (41) – 2009
Compte-rendu
Quelques mots sur ma balade du week-end passé en Sologne pour le 100km de Theillay.
Vendredi
13H30 Départ vers Nantes pour déposer la puce chez des amis. Une configuration de wifi et un café plus tard je reprends la direction opposée. Arrivé au péage les premiers soucis commencent ma nouvelle carte est refusée 🙁 Heureusement que j’ai eu la bonne idée de garder l’ancienne. Il n’y a pas trop de monde sur la route ça circule bien. Il est vrai qu’un vendredi après-midi peu de gens partent en Sologne 😉
17H45 Après 3H00 de route me voilà à Theillay, petite bourgade sympathique, quelques clients à la terrasse d’un café, mais guère plus d’animation. Je traverse le « bourg » et vois une affichette m’indiquant l’accueil des 100km. J’arrive alors au foyer rural ou se fait le retrait des dossards.
Quelques bonjours anonymes, il n’y a pas grand monde. A proximité du gymnase des camping-cars et quelques tentes sont déjà en place pour passer la nuit. Je me dis qu’effectivement l’endroit est idéal sachant que le départ aura lieu ici mème le lendemain. Je déplace donc la voiture et prends soin cette fois-ci de ne pas me mettre sous un lampadaire 😉 comme à Belvès.
18H15 Je me décide alors à faire une tour dans le bourg en attendant la pasta-party. Chemin faisant je rencontre un gars (Jean-Claude) avec un tee-shirt de Cléder. J’engage la conversion, lui aussi est venu pour le 100km, nous partons à la terrasse du café nous jeter un petite mousse. Allez on va bien en remettre une 🙂
19H30 Retour au foyer rural pour la pasta, il y a un peu plus de monde, un repas traditionnel nous sera servi : crudités, pâtes, salade de fruit et puis tout de mème une petite bouteille de rouge local avec mon compagnon cléderois. Et devinez de quoi nous discutons….
20H30 Après un café je rejoins ma voiture pour préparer mes affaires avant de me coucher. Comme à l’accoutumée le sommeil sera très léger.
05H30 Je me réveille en sursaut, ça va ce n’est que les vibrations de mon téléphone.
Il y a déjà beaucoup plus d’animation. Je pars prendre mon petit déjeuner, je retrouve Jean-Claude. L’organisation est toujours parfaite : café, pain, fruits… Je retourne à la voiture m’habiller je suis fin prèt. Je pars dans le foyer en attendant le départ, je repère le numéro de dossard de Ronan et de Marc. Je regarde mes pieds… zut je n’ai pas mis mes bonnes chaussures 🙁 je cours à la voiture et prends cette fois les bonnes mizuno… J’essaie de voir Ronan et Marc… personne 🙁
06H30 Le départ est donné, je me place en début de peloton. Mais de toute façon pas de soucis, nous ne sommes pas à Millau ou à Belvès seuls 160 coureurs sur le 100km accompagnés d’une cinquantaine sur le 50km.
Il faut bien avouer qu’à cette heure là il ne fait pas très chaud. Je me console en me disant que les accompagnateurs doivent avoir encore plus froids en vélo (ce que me confirmera dans l’après midi l’un d’entre-eux).
Je pars très concentré sur cette course, il faut avouer que je suis tout de mème venu là pour battre mon chrono et si possible faire mieux que mon frère avec ses 10H35 (?) ;-). L’objectif avoué est donc 10H30… et je rève de titiller les 10H. Ronan, un coureur que j’ai connu sur internet puis croisé à Rennes pour les 12H m’a annoncé une heure de moins que Millau, cela ferait du 09H35 un peu flatteur l’ami 🙂
Après quelques km les allures se stabilisent, il fait encore bien sombre j’ai la flemme d’allumer ma montre pour connaitre l’allure. J’essaie surtout de me réchauffer les mains. Les organisateurs ne nous ont pas menti pour l’instant c’est bien plat.
Le groupe avec qui je suis éclate peu à peu, une féminine maintient le rythme, je la suis. L’allure à l’air correcte un peu rapide peut-être ?
Le jour se lève enfin et me permet de connaître mon allure. 5’15 au kilo ! Je vais droit à la catastrophe si je poursuis sur cette allure… Je lève alors le pied et laisse la féminine partir…
Les km se succèdent, les uns après les autres avec une certaine monotonie. En fait mon allure n’a guère varié depuis le départ, je tourne toujours sur du 5’15. Je continue à me dire que ce n’est pas sérieux. Mais c’est vrai que malgré quelque faux plats le parcours se prète à cette allure. Adviendra ce qu’il adviendra.
Je me recale alors sur un nouveau groupe, ironie du sort une fois de plus c’est une féminine qui mème le train. Très rapidement je finis par faire le yoyo avec ce groupe. En effet accompagnés, ils ne s’arrêtent pas aux ravitaillements contrairement à moi. Si dans un premier temps ce petit jeu est amusant très rapidement dans la mesure ou systématiquement c’est moi qui cours après le groupe je finis par m’en lasser et le fait savoir au groupe sur le ton de l’ironie…
KM 50 Je n’arrive plus à faire mon retard sur eux, finirais-je par payer mon allure trop rapide du départ ? A priori non l’allure moyenne se maintient à 5’15 » C’est à rien n’y comprendre. Mon expérience passée en particulier l’épisode du Layon me dit qu’il faut tout de mème attendre les 30 derniers km pour voir comment la partie va tourner.
KM 65 Premier coup de mou, les mollets sont durs, je m’accroche, à chaque ravitaillement je les asperge d’eau et ça repart doucement. Contrairement à Trail du Layon, je trouve la force pour poursuivre mon effort sans marcher. Je finis par retrouver des sensations correctes.
A partir de là , l’allure est cette fois-ci sur la voie descendante. Cela devait bien arrivé ;-). Je me mets à calculer j’ai encore de la marge je n’ai que 5h45 (?) de course pour 65km !
Les km défilent alors plus lentement, je passe un peu plus de temps aux ravitaillements…
KM 80 Je tiens le bon bout, je finirai sans soucis sous les 10H. L’allure moyenne cependant décroit régulièrement. Les sensations sont moins bonnes…
KM 85 c’est de plus en plus dur pour me donner un coup de fouet, j’allume mon mp3. Ca me fait du bien je ne pense plus à mes jambes. Sauf que le rythme de la musique est un peu rapide pour mes jambes 😉 Ce n’est pas grave je tiens toujours l’allure tan tbien que mal.
KM 90 Je fais désormais du fractionné, un 10 *1000m sur une base de 6′ au kilo. Et ça marche les km passent les uns après les autres, je ne faiblis pas.
KM 95 Je suis enfin bien dans ma tète, ça va le faire, je savoure ces 5 derniers km. Cela dit ils sont tout de mème long… Dans une ligne droite un coureur devant moi je me dis je vais le rattraper… j’arrive à maintenir l’allure mais lui non plus ne faiblit. Je ne le rattraperai qu’à la buvette 😉
KM 99 J’arrive dans le bourg, quelques rares applaudissements, je vois l’arche et le chrono.
KM 100 C’est fait je n’en crois pas mes yeux 09H35. Mission accompli.
Heureux comme ceux qui me précèdent et ceux qui arriveront après moi je m’assois sur le petit muret à côté du dernier ravitaillement et sirotte un perrier puis une bière bien méritée.
Ronan arrivera quelques minutes plus tard, Marc nous rejoint également nous refaisant le match avec nos compagnons du jour.
Conclusion
Un temps un peu froid le matin, mais agréable par la suite sur un parcours qui bien que très roulant présente tout de mème quelques faux plats.
Je l’avoue ces longues lignes droites de Sologne ce n’est pas vraiment ma tasse de thé. Je préfère le golfe du Morbihan 😉
Mais j’étais venu en Sologne pour le chrono et non pour le paysage. J’en reviens pleinement satisfait puisque mon objectif était de titiller les 10H00 et qu’au final je gagne 1H00 sur Millau en bouclant en 9H35, très très loin derrière le premier 7H01.
A signaler une organisation zéro défaut à commencer par l’arrivée à Theillay avec les panneaux qui vous guident vers le foyer rural, l’accueil chaleureux des bénévoles, les repas à volonté, les rillettes et la bière sur le parcours.
Peutâ»être à 2010 pour titiller les 9H00
Résultats
Ville : Theillay
Département : Loire-et-Cher
Lien : http://couc100km.free.fr/Accueilcouc.html
Date : 29/08/2009
Distance : 100 km
Dénivelé : D+ 230 m
Nom : Hervé
Temps : 09:35:42 / 1er 07:01:59
Classement : 37 (20ème V1) / 132
Vitesse : 10,42 km/h
Allure : 0:05:45
VMA : 59 %
Catégorie : 100 km
Petite fierté : 09H40 correspond au niveau D1 un petit effort pour atteindre le niveau R3 avec 09H15 pour 2010
Parcours
